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Soumission chimique, de quoi parle-t-on ?

Ces derniers temps, on entend régulièrement parler de soumission chimique. De quoi parle-t-on ? Dans quel contexte ? Quels sont les principaux produits psychoactifs utilisés dans la soumission chimique ? Quels signes peuvent alerter ? Comment la reconnaître ? De quelle manière peut-on limiter le risque d’en subir le risque ? Comment réagir ?

La soumission chimique est définie comme l’administration à des fins criminelles (viols) ou délictuelles (violences) de substances psychoactives à l’insu de la victime sous la menace.

Source : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).

Ce phénomène arrive le plus souvent dans les milieux festifs (35,4%) mais également dans la sphère privée (22,1%). Pendant les périodes de restrictions (covid), la tendance s’était plutôt inversée et la majorité des cas de soumission chimique étaient rapportés dans un contexte privé. (ANSM – Enquête 2021)

Entre suspicion, interrogations et doutes, comment savoir s’il s’agit d’une soumission chimique ?

3 catégories sont retenues par l’ANSM :

  • La soumission chimique vraisemblable : victime d’une agression, d’une administration de substances à l’insu de la victime dont la présence est démontrée par une analyse toxicologique ou des aveux concernant son utilisation par l’agresseur. Il faut également la concordance entre les données cliniques et la chronologie des faits.
  • La soumission chimique possible : l’agression n’est pas assez documentée, il manque certains éléments (pas de dépôt de plainte, pas d’analyse toxicologique).
  • La soumission chimique douteuse : l’agression n’est pas assez documentée pour être enregistrée en tant que telle dans les « chiffres » nationaux.

Pour en savoir aller plus loin tu peux consulter notre page dédiée.

Image issue du compte Instagram @drinkwatch