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25 novembre : dire non aux violences faites aux femmes

Le 25 novembre, déclarée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes par l’ONU en 1999, est une date clé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. En France, cette journée revêt une importance particulière compte tenu de la prévalence des féminicides, des violences conjugales et des agressions sexuelles.

Un combat mondial

Instituée en hommage aux sœurs Mirabal, militantes assassinées en 1960 sous la dictature dominicaine, cette journée est devenue un symbole de lutte et de résilience face aux violences sexistes et sexuelles.

Des chiffres qui appellent à l’action

Les statistiques en France sont alarmantes :

  • En 2022, 122 féminicides ont été recensés, selon les données du ministère de l’Intérieur.
  • Une femme sur dix a été victime de violences conjugales au cours de sa vie.
  • Près de 84 000 femmes sont victimes de viols ou tentatives de viol chaque année, selon une enquête de l’ONDRP.

Ces chiffres rappellent l’ampleur du problème et l’urgence de mettre en place des politiques publiques ambitieuses pour prévenir ces violences et soutenir les victimes.

Une étude récente montre que de nombreux événements culturels en France ont enregistré une hausse de témoignages concernant les violences sexistes et sexuelles (VSS) . Par exemple, les dispositifs d’accueil et de sensibilisation comme les « safe zones » dans des festivals visent à lutter contre ces actes, mais ils révèlent aussi une augmentation des signalements. Ces agressions incluent des comportements intrusifs, du harcèlement jusqu’aux agressions physiques et sexuelles.1

De nombreuses mobilisations en France le 25 novembre

La journée est marquée par une série d’événements, tel que :

  • Campagnes de sensibilisation : À travers des affiches, des vidéos et des hashtags comme #StopViolences, les organisations alertent sur les différentes formes de violences : psychologiques, physiques, sexuelles ou économiques.
  • Marches et manifestations : Des collectifs féministes organisent des rassemblements dans les grandes villes pour interpeller les pouvoirs publics et réclamer des actions concrètes en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes.
  • Ateliers et conférences : Les associations proposent des espaces de dialogue pour sensibiliser au consentement, aux stéréotypes de genre et aux moyens d’agir face aux violences.

Les avancées et les défis

Depuis quelques années, des progrès notables ont été réalisés :

  • Création de la plateforme téléphonique 3919, ligne d’écoute et d’orientation pour les femmes victimes de violences.
  • Mise en place du bracelet anti-rapprochement pour protéger les victimes de violences conjugales.
  • Élargissement des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes dans les écoles et universités.

Le rôle de chacun dans cette lutte

La lutte contre les violences faites aux femmes ne repose pas uniquement sur les institutions. Chacun peut jouer un rôle en :

  • Apprenant à repérer les signes de violences chez ses proches.
  • Soutenant les victimes, sans jugement.
  • Relayant les informations pour sensibiliser davantage de personnes.

  1. https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/stereotypes-et-roles-sociaux/travaux-du-hce/article/rapport-2023-sur-l-etat-du-sexisme-en-france-le-sexisme-perdure-et-ses ↩︎