Proto : se prendre pour un clown et mourir de rire ?
L’usage détourné du protoxyde d’azote est un phénomène identifié depuis plusieurs décennies notamment dans le milieu festif. Son usage est recrudescent chez les collégiens, lycéens et étudiants avec des consommations répétées, voir quotidiennes, au long cours et en grandes quantités, ce qui nous amène à vous informer sur la gravité des dommages.
Le protoxyde d’azote (molécule : N2O) est aussi appelé gaz hilarant, proto, ballon, « oxyde nitreux ou encore N2O.
Pour son usage « alimentaire », le gaz est en vente libre, sous la forme de cartouches (pour les siphons à Chantilly par exemple) ou de bonbonnes.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l’ouvrir. Le produit est bon marché et facilement accessible dans les commerces de proximité (épiceries, supermarchés) et sur internet.
Il existe par ailleurs du N2O à usage médical (anesthésie). Inscrit sur la liste 1 des substances vénéneuses (arrêté du 17 août 2001 portant classement sur les listes des substances vénéneuses), il est soumis à une réglementation stricte (arrêté du 21 décembre 2001 portant application de la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de protoxyde d’azote).
Le proto, 2ème drogue la plus consommée en France chez les
13 – 25 ans (après le cannabis), est dangereux. Son inhalation récréative présente des risques réels pour la santé (brûlures graves, vertiges, troubles du rythme cardiaque et convulsions, manque d’oxygène, atteintes neurologiques …) .
Source : Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
Vous organisez une soirée ? Vous envisagez de vendre/distribuer/mettre à disposition du protoxyde d’azote ?
Attention en cas d’accident ou d’incident votre responsabilité pourrait être engagée même si ce dernier est en vente libre et légal en France.
Vous souhaitez vous informer et informer vos convives sur les risques ?