Proto : un encadrement durci
Depuis le 1er juin 2021, le code de la Santé Publique évolue en ce qui concerne la législation liée au protoxyde d’azote.
Pour rappel, ce gaz hilarant plus communément appelé proto se trouve très facilement dans le commerce sous forme de cartouches de gaz à siphon pour un usage principalement en gastronomie. Il est aussi utilisé dans le domaine médical comme anesthésiant.
Outre son aspect délétère pour l’environnement (certains consommateurs jettent les cartouches en métal dans la nature), son inhalation n’est pas anodine : nausées, vomissements, brûlures, vertiges… Le danger réside aussi dans son association potentielle avec d’autres produits comme le poppers ou la cocaïne. Au vue du risque de désorientation, et de la baisse de la vigilance associée, le conduite est à éviter, que ce soit la voiture, le vélo, le scooter ou la trottinette.
Au vu des consommations banalisées de certains jeunes, depuis juin 2021, il n’est plus possible de vendre ce produit, peu importe sa forme, à des mineurs dans les commerces, les lieux publics ou sur internet. Les majeurs, eux, ne pourront pas s’en procurer dans les lieux festifs (bars, discothèques…) ni les bureaux de tabac.
De plus, « un délit de provocation est créé. Est désormais punie de 15 000 euros d’amende la provocation »d’un mineur à faire un usage détourné d’un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs » (le texte initial ne visait que l’usage détourné de protoxyde d’azote) »
Vous pouvez dès à présent télécharger notre flyer dédié au proto ici :